Le Senate Intelligence Committee valide la candidature de Gina Haspel à la tête de la CIA
Wednesday 16 May 2018 à 23:12
Site original : Reflets
Quels que soient les arguments, quels que soient les contradicteurs de cette option, policiers, avocats, juges, la droite et l'extrême-droite reviennent à l'assaut après chaque attentat avec cette envie d'enterrer la démocratie, comme les terroristes qu'ils disent combattre.
"Terrorisme : emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique". Le but de l'Etat islamique est sans aucun doute d'enterrer le système politique choisi par ses ennemis, c'est à dire la démocratie. Ce système n'est pas parfait et l'oligarchie qui a tendance à remplacer la démocratie dans nos contrées peut pousser à rechercher sa réforme en profondeur. Mais l'enterrer ? Enterrer le concept même de la Démocratie (avec un D majuscule) ? Le veut-on vraiment ? On sait ce que l'on perd, pas ce que l'on gagne. Et pourtant, les groupes Les Républicains et Front National ne manquent pas une occasion - un attentat - de s'ériger en fossoyeur, peut-être involontaires (qui sait ?), de la Démocratie.
De nombreux auteurs d'attentats sont fichés S et parfois au FSPRT, le fichier qui recense les personnes soupçonnées de radicalisation.
Alors, nous expliquent en cœur ces Captain Obvious, puisqu'ils sont déjà fichés, repérés, il suffirait de les enfermer préventivement pour éviter leur passage à l'acte. Mais comment est-il possible que l'on ait pas pensé à ça avant ?
En fait, si, il y a bien des gens qui y ont pensé. Dans la même veine, l'Administration Bush avait planché durant des mois sur un statut spécifique pour les combattants d'Al-Qaïda. L'idée était d'éviter d'avoir à les traiter comme des prisonniers de guerre et de leur déniant la protection de la Convention de Genève. Captain Obvious...
La mort de Naomi, 22 ans est terrifiante. Cette jeune femme, souffrant atrocement, a appelé les pompiers pour qu’on vienne l’aider. Les opératrices ne l’ont pas prise au sérieux et celle du SAMU s’est même moquée d’elle alors que la jeune femme expliquait qu’elle se sentait mourir, avait des douleurs atroces au ventre.
L’histoire de l'opératrice du SAMU et de la mort de Naomi est dans tous les journaux.
Cette histoire ne raconte pas seulement le décalage et la faute professionnelle d’une employée du SAMU. Cette histoire sordide est aussi le symptôme d’un fonctionnement de société qui intègre désormais des chaînes d’acteurs au service d’un ensemble d’objectifs issus d’une politique.
Naomi est morte par la faute d’un système, pas seulement d’une ou plusieurs fautes professionnelles. Un système accepté et intégré par des salariés inquiets de répondre aux objectifs managériaux en vigueur et dont le travail comporte des injonctions contradictoires. Dans le cas d’espèce : recevoir des appels de personnes en détresse pour tenter de les sauver tout en évitant au maximum d’engorger les services d’urgence et d’économiser au maximum les moyens humains ou matériels de leur structure.
Dans la chaîne de responsabilités directes de la mort de Naomi, les pompiers ont une part de responsabilité. Si les cas médicaux doivent être transférés par les pompiers au SAMU — en cas de problème médical — l’appel à l’opératrice du Samu a été l’objet d’ironie de la part de l'opératrice des pompiers, sur l’état de la jeune femme, avec le commentaire suivant : « La dame que j’ai au bout du fil, elle me dit qu’elle va mourir. Si, si, ça s’entend, elle va mourir… ».
"Un ton, un brin...
La société de consommation dévore tout, même ses consommateurs qui tout en la haïssant, la plébiscitent chaque jour. Comment cette boucle rétroactive est-elle possible ? Avec quels effets ? Y a-t-il des moyens d'en sortir, ou à minima d'être moins happé ?
Parler de la société de consommation et du système de pensée consumériste n'est pas simple, surtout que ces concepts sont au centre du fonctionnement de la "civilisation capitaliste". Le Pistolet et la Pioche a quand même décidé d'aller creuser dans tout ça, avec des constats, mais aussi des solutions. Le tout en musique, comme d'habitude, et pas n'importe quelle musique…
Durée : 33'53 minutes
Eighties, I'm living in the eighties
Eighties, I have to push, I have to struggle
Eighties, get out of my way, I'm not for sale no more
Eighties, let's kamikaze till we get there
And we sang
You do it this way
Eighties, by day we run by night we dance, we do
Eighties, I'm in love with the coming race
Eighties, I've got the best, I'll take all I can get
Eighties, I'm living for the eighties
Eighties, I'm living in the eighties, I push
Eighties, I'm living
Eighties, I'm living in the eighties, I struggle
Eighties, I'm living
Eighties, I'm living
Eighties, I'm living in the eighties
Eighties, I'm living in the eighties, I push
Eighties, push, push, struggle
Eighties, I'm living
Eighties, eighties, I'm living
Eighties, I'm living in the eighties, I push
Eighties, push, push, struggle
The Stranglers — Always The Sun
How many times have you woken up and prayed for the rain ?
How many times have you seen the papers apportion the blame ?
Who gets to say ?
Who gets to work and who gets to play ?
I was always told at school, everybody should get the same
How many times have you been told if you don't ask you don't get ?
How many lads have taken your money? Your Mother said you shouldn't bet
Who has the fun ?
Is it always a man with a gun ?
Someone must have told you if you work too hard you can sweat ?
There's always the sun
Mmmm
There's always the sun
Always, always, always the sun
How many times have the weathermen told you stories that made you laugh ?
You know its not unlike the politicians and the leaders, when they do things by halves
Who gets the job ?
Of pushing the knob
That's what responsibility you draw straws for if you're mad enough
There's always the sun
Mmmm
There's always the sun
Always, always, always the sun
Well you didn't wake up this morning
'Cause you didn't go to bed
You were watching the whites of your eyes turn red
The calendar on your wall
Is ticking the days off
You've been reading some old letters
You smile and think how much you've changed
All the money in the world
Couldn't buy back those days
You pull back the curtains
And the sun burns into your eyes
You watch a plane flying
Across the clear blue Sky
This is the day
Your life will surely change
This is the day
When things fall into place
You could've done anything
If you'd wanted
And all your friends and family
Think that you're lucky
But the side of you they'll never see
Is when you're left alone with the memories
That hold your life
Together like
Glue
You pull back your curtains
And the sun burns into your eyes
You watch a plane flying
Across the clear blue Sky
This is the day
Your life will surely change
This is the day
When things fall into place
This is the day (this is the day)
That your life will surely change
Méluche à bien tenté d'haranguer les foules, sans grand succès, même en leur parlant depuis l'office du tourisme. Dans le cortège beaucoup d'enfants, de poussettes et les habituels fans d'Ernesto (Che) Guevara. Des cheminots, l'église de la très sainte consommation, quelques jeunes venus faire le coup de poing avec la police. Mais surtout, énormément de policiers, très tendus.