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Dadidadou, ainsi parlait Daheu, les amis

Thursday 19 June 2014 à 16:39
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Cliff CC-BYY

L’œil embrumé de tristesse (ou des allergies, cela dépend), nous nous quittons vers de nouvelles destinés, un futur grand ouvert à nous, génération du futur, génération de la relève, génération du défi. Nostalgique d'un temps où les communications onomatopéiques digne de la saison des amours des paons étaient omniprésente[1], soulagé d'épreuves nous ayant coûté une tendinite aux mains, inquiet des épreuves futurs qui vont nous user jusqu'aux cordes vocal, languissant un repos plus que mérité, impatient de voir notre nouvelle destiné, amusé par une équipe solidaire jusqu'au bout, pensant peu à peu à l'idée de se quitter, c'est un beau chapitre de notre vie qui est en train de se terminer.
Mais le long livre, que dis-je l'épopée, l'odyssée qui se prépare n'est qu'à son commencement !
Bonne chance pour les oraux et on croise les doigts pour les résultats du bac ! Un croisement des doigts de pieds aussi pour une orientation choisie algorithmiquement, par une bête et stupide machine calculant, malaxant notes, choix, appréciation de professeurs, afin de sortir une compote et une réponse binaire : tu sera pris ou tu ne le sera pas. Face à ce monde mécanique et froid, gardez votre vivacité et votre chaleur d'humour et d'amour, c'est l'oasis dans le désert, la lueur dans les ténèbres, la chose dans le néant.
Et puis tant pis si je vous ai fait pleuré avec ce texte, au moins cela dégagera la poussière dans l’œil des adieux (ou des au revoir, hein) !

Au moins, Victor Hugo savait écrire

Wednesday 18 June 2014 à 18:27
En réaction à ça.
Bon, OK, vous êtes énervé, car vous avez raté une épreuve. Pas de souci, ça arrive à tout le monde. Mais par pitié, n’insultez pas ce génie !
Au moins, lui, avait une vision bien plus moderne que la plupart de nos élus (et concitoyens) sur la citoyenneté mondiale, le droit d’auteur… Et au moins lui, savait manier la langue française, contrairement à la majorité de français qui est illettrée.
Bref, pour vous défouler, faites du sport au lieu de spammer les réseaux sociaux. (et puis ça fera des économies d’énergie pour la planète).

bon bac

Monday 16 June 2014 à 07:06
À tout les futurs bacheliers de France et de Navarre, merde pour le bac !

l'Euro Franc, Arnaque ou vraie monnaie ?

Sunday 15 June 2014 à 07:31
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CC-BY epSos.de

Hier, je suis tombé sur un projet qui me semblait fort sympathique de Cup Foundation, qui est de crée l'EuroFranc, une cryptomonnaie faisant aussi office de revenu de base.
L'idée d'une monnaie alternative à l'€ pour le revenu de base me plaisait. Après tout, on payait aussi bien en SEL (système d'échange local) ou en bitcoin, sans pour autant mettre à mal l'économie. Cela pouvait donc marcher pour une nouvelle venue. Puis, je me met à lire leur blog. Ils disent que le Parti Pirate n'est qu'une bonne d'enfants gâtés[1] ne voulant pas le partage marchand ? Euh, ils veulent juste la fin des prédateurs du copyreich (dixit Timo). Je les cites :

Nous sommes pour la rémunération équitable des auteurs, car la défense du partage non-marchand ne signifie pas que personne ne doit gagner sa vie par la création artistique ou culturelle. Mais nous sommes contre le système actuel qui verrouille la création sous des interdictions, des règlements et des modèles économiques bridant la créativité au profit de la conformisation et de l’appropriation par les ayant-droit. De même, nous ne sommes pas les ennemis des éditeurs et des producteurs, mais souhaitons que la culture, l’art et le savoir soient plus libres.
source. Ils veulent aider les artistes (pour qu'ils touchent plus que les 2 % misérables du droit d'auteur et qui peuvent vivre de leurs arts). Ils sont pas CONTRE le partage marchand, mais juste crée une possibilité du le partage non marchand. Bref, coopération au lieu de compétition, partage au lieu de prédation, partage des ressources au lieu de spoliation… Bref, une une société solidaire sans croissance.
Bon passons, ce n'est qu'un différent politique (ou plutôt querelle de clocher). Après on voit que ça ne sera fait que en France, donc n'utilisable qu'entres acteurs français. Euh… Comment dire… Ma voiture est fait en Roumanie, mon ordinateur en Chine, ma chemise au Pakistan, mon thé en Inde, ma chaise en Suède, ma nourriture d'Espagne… Rare les produits franco-français et donc achetable avec cette monnaie. Bien sûr, il y a possibilité de faire du change, mais on y perd de l'intérêt. UCoin.io me semble avoir les avantages d'€f sans en avoir le côté francofrançais.
On voit que l'idée est de dire : 1 personne = 1 numéro de sécurité social. Ce qui bloque au niveau européen. Pourquoi pas s'indexer sur une signature PGP (qui est, je crois, la seule signature électronique juridiquement valide) ? Et que cette clé soit enregistré à la mairie, à côté de notre nom, pour éviter la fraude (l'idée de départ est que ça soit les collectivités locales qui gèrent ça ?).
Et si, tout bêtement, au lieu de changer de monnaie, qui n'est au final qu'un médium d'échange, on changeait simplement de modèle économique ? Par exemple, contribuer plus aux AMAP, à l'économie sociale et solidaire, aux systèmes économique locaux (qui eux favorise le commerce local, et donc dynamise le territoire), œuvrer pour plus de coopération, bref changer notre mode de vie, vivre non plus dans une société de consommation mais dans une société de coopération.
Concernant le revenu de base, nous voyons le problème à l'envers. Qu'elle est le but du revenu de base ? Pouvoir assouvir ses besoins de base ? Ne plus avoir faim, soif, froid, et être protégé. Donc ces ressources vitales doivent être des biens communs géré par tous pour le bien de tous. Il y a un embryon : resto du cœur, couverture de maladie universelle… Bref, la solidarité. Bien que je sois farouchement pour le revenu de base, il est impossible de le dissocier de la solidarité. Et qui dit solidarité dit création de biens communs. Mais bon, c'est des méchants pirates-anarchistes-utopistes-communistes-babacools qui disent ça, donc c'est forcément faux pour nous les gens honnêtes.

Les votes négatifs, ou l'histoire d'un échec

Saturday 14 June 2014 à 08:17
The Physics arXiv Blog est le blog d'une archive de prépublication d'articles scientifiques. Voici une traduction d'un article concernant les votes négatifs, montrant qu'ils ne font pas l'effet voulu : empêcher les mauvais comportements. Concernant la licence, je n'ai pas trouvé, désolé.

Le Big Data montre que les votes négatifs engendraient un cercle vicieux menant à une mauvaise vision de soi


par The Physics arXiv Blog
Une théorie classique de la psychologie comportementale prédit que les punitions pouvaient influencer le comportement. Mais la première étude du comportement du vote en ligne dans les réseaux sociaux montrent l’inverse.

Dans les années 1930, le psychologue américain Burrhus Skinner popularise la notion de conditionnement opérant, auquel le comportement futur d’un individu est déterminé par les punitions et les récompenses qu’il ou elle a reçu dans le passé. Cela signifie que les schémas spécifiques du comportement peut être induits en punissant des actions non désirées tout en récompensant ceux qui sont désirés. Et cela fonctionne certainement chez les rats ou les pigeons.
L’idée est depuis devenue un des fondements de la psychologie comportemental et est un important moteur dans la conception et le fonctionnement des réseaux sociaux. Beaucoup ont des systèmes qui permettent de voter positivement ou négativement certains contenus. Les votes positifs peuvent être une récompense encourageante tandis que les votes négatifs est une punition et décourage.
En théorie, cela devrait encourager les contributeurs à créer de meilleurs contenus, plus successible d’être encouragé. C’est ce que dit en théorie les hypothèses du conditionnement opérants.
Mais cela se fait sur les vrais réseaux sociaux ? Aujourd’hui, grâce au travail de Justin Cheng de l’université de Sandford à Palo Alto et de quelques amis nous le découvrons.
Ces personnes ont mesuré que les votes positifs et négatifs influencent le comportement de nombreux contributeurs de différents réseaux sociaux.
Et le résultat est loin d’être rassurant.
Il est évident qu’un contributeur qui a des votes négatifs produit un contenu de moins bonne qualité dans le futur qu’il est évalué vers le bas par les autres personnes du réseau.
De plus, les personnes qui ont le plus de votes négatifs sont ceux les plus successibles de voter négativement les autres. Le résultat est un cercle vicieux d’une augmentation d’un comportement négatif qui est le total opposé de l’effet recherché.

Cheng et ses compères ont commencés à compiler une base de données de commentaires associées à de nouveaux articles de quatre communautés en ligne : CNN.com, un site général d’information ; Breitbart, un site d’actualité politique ; IGN, un site d’actualité de jeux vidéos et Allkpop.com, un site de divertissement sud-coréen. Les données incluent 1,2 millions de discussions avec 42 millions de commentaires et 114 millions de votes venant de 1,8 millions d’utilisateurs différents.

Les chercheurs ont mené une enquête sur Amazon’s Mechanical Turk et ont interrogé les personnes sur le vote de la qualité des commentaires des différentes communautés étudiées et le pourcentage des votes positifs que ont reçu les commentaires avait une corrélation avec l’évaluation humaine. Cela a confirmé que le pourcentage de vote positifs, est en effet, une bonne mesure de la qualité d’un commentaire.

L’équipe de Cheng ont construit une machine algorithmique d’apprentissage automatique qui prédisaient la qualité d’un post en examinant les mots qu’ils contenaient. Ils ont formé l’algorithme sur la moitié des messages dans la communauté et ont constatés que ses notes étaient bien corrélées avec notes effectivement données. Donc l’algorithme était un moyen automatique de notation de la qualité de chaque poste dans leur ensemble de données.

Puis vient l’expérience réelle. Ils ont utilisé l’algorithme auto-apprenant pour trouver des commentaires d’égal qualité mais avec des différences de notation : une partie avait reçu des votes positifs de la part de la communauté alors que l’autre a reçu des votes négatifs. En d’autres termes, une partie des commentaires ont reçu plus de vote positifs tandis que l’autre à reçu plus de votes négatifs.
Ils ont ensuite évalué la production future des auteurs de ces messages pour mesurer l’effet d’évaluations positives et négatives.
Les résultats sont éclairants : « Nous constatons que le retour négatif conduit à des changements de comportement importants qui nuisent à la communauté » déclare l’équipe de Cheng.
« Non seulement les auteurs au contenu négatif contribue d’avantage, mais leurs futurs commentaires sont de qualité inférieur et sont perçus par la qualité comme tels ». Et le pire vient : « Ces auteurs sont plus susceptibles d’évaluer par la suite les autres utilisateurs négativement, ces effets se répercutant, se répandent dans toute la communauté ».
Par contraste, les retours positives ne semble pas influencer les auteurs. Ils ne les encouragent pas à écrire plus ni améliore la qualité de leurs messages. Curieusement, les auteurs qui ne reçoivent pas de retour sont plus susceptibles de quitter la communauté. « étonnamment, nos résultats ont un sens contraire de ce qui était attendu dans le cadre d’un conditionnement opérant. » déclare Chang.
Ce qui pointe vers une stratégie évidente pour améliorer la qualité des commentaires sur un réseau social. De toute évidence, le retour négatif de mauvais utilisateurs ne semble pas être un bon moyen pour éviter les comportements indésirables.
Mais comment alors arrêter les comportements indésirables ? « étant donné que les utilisateurs qui reçoivent aucun retour semble quitter la communauté, une stratégie potentiellement efficace consiste simplement à ignorer leur comportement indésirable en arrêtant de leur faire des retours. » déclare Cheng.
C’est une étude intéressante qui offre un aperçu fascinant de la nature complexe des interactions sociales. Et sauvegarde certains types d’expérience de la vie réelle.
Mais en même temps, les parents ont aussi besoin d’un moyen efficace dans la prévention des incidents et les comportements indésirables quand nécessaire.
Le travail de Cheng suggère clairement d’ignorer les mauvais comportements est un moyen efficace de décourager et que les réseaux sociaux peuvent l’explorer de manière profitable. Mais, en même temps, ces sites ont besoin d’intervenir rapidement si nécessaire, sur certains types de comportement.
Ce qui est nécessaire maintenant est une expérimentation de cette idée. Il y a certainement des réseaux sociaux qui permettent de voter, mais pas de manière négatif.
Une question intéressante à se poser est l’étude de réseaux sociaux riche en opinion et autorisant les deux types de votes. En d’autres termes, ce genre de paramètres ont d’autres conséquences que Cheng n’a pas encore pris en compte.
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