Mise à jour
Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...
Site original : L'Étudiant libre
Les peuples sont représentés à peu près par les États qu’ils forment ; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d’une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait une vague intuition en temps de paix, à savoir qui si l’État interdit à l’individu le recours à l’injustice, ce n’est pas parce qu’il veut supprimer l’injustice, mais parce qu’il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L’État en guerre se permet toutes les injustices, toutes les violences, dont la moindre déshonorerait l’individu. Il a recours, à l’égard de l’ennemi, non seulement à la ruse permise, mais aussi au mensonge conscient et voulu, et cela dans une mesure qui dépasse tout ce qui s’était vu dans les guerres antérieures. L’État impose aux citoyens le maximum d’obéissance et de sacrifices, mais les traite en mineurs, en leur cachant la vérité et en soumettant toutes les communications et toutes les expressions d’opinions à une censure qui rend les gens, déjà déprimés intellectuellement, incapables de résister à une situation défavorable ou à une sinistre nouvelle. Il se dégage de tous les traités et de toutes les conventions qui le liaient à d’autres États, avoue sans crainte sa rapacité et sa soif de puissance que l’individu doit approuver et sanctionner par patriotisme.
La Cour européenne des droits de l'homme juge l'interdiction du voile intégral en France légale
C'est moins le bruit des bottes qu'il nous faut craindre aujourd'hui que le silence des pantoufles.