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L'Étudiant libre

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Une envie soudaine

Saturday 12 July 2014 à 10:17
Souvent, on a des envies soudaines de changement :
Ranger sa chambre, faire le ménage, changer le design de son site. C'est donc ce que j'ai fait. J’ai hâte d’avoir des feedback.
Ah oui, je profite du temps estival pour faire un break, essayer de « débrancher » (toi aussi ai le Cyrille-Borne-Style en mettant des liens vers des musiques que plus personne n’écoute sauf toi). De ce fait, j’ai décidé temporairement mettre en modérationa priori les commentaires. Concrètement ça vous changera rien, juste attendre mon retour pour lire vos proses. Point de censure.
Pour pas que vous vous ennuyez trop, je vous ai programmé des articles (Korben-Style).
Amusez vous bien :)

L’État en guerre se permet toutes les injustices

Saturday 5 July 2014 à 11:43
Les peuples sont représentés à peu près par les États qu’ils forment ; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d’une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait une vague intuition en temps de paix, à savoir qui si l’État interdit à l’individu le recours à l’injustice, ce n’est pas parce qu’il veut supprimer l’injustice, mais parce qu’il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L’État en guerre se permet toutes les injustices, toutes les violences, dont la moindre déshonorerait l’individu. Il a recours, à l’égard de l’ennemi, non seulement à la ruse permise, mais aussi au mensonge conscient et voulu, et cela dans une mesure qui dépasse tout ce qui s’était vu dans les guerres antérieures. L’État impose aux citoyens le maximum d’obéissance et de sacrifices, mais les traite en mineurs, en leur cachant la vérité et en soumettant toutes les communications et toutes les expressions d’opinions à une censure qui rend les gens, déjà déprimés intellectuellement, incapables de résister à une situation défavorable ou à une sinistre nouvelle. Il se dégage de tous les traités et de toutes les conventions qui le liaient à d’autres États, avoue sans crainte sa rapacité et sa soif de puissance que l’individu doit approuver et sanctionner par patriotisme.

Sgmund Freud, Considérations actuelles sur la guerre et la mort 1915

WTF Day : loi liberticide en vue

Tuesday 1 July 2014 à 19:17
En passant sur mes flux, je suis tombé sur ça :

La Cour européenne des droits de l'homme juge l'interdiction du voile intégral en France légale

(enfin plutôt a rendu légal le «nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage»)
Liberté[1] ? Égalité[2] ? Fraternité[3] ? Unie dans la diversité[4] ?
Avoir des principes, c’est bien, les appliquer, c’est mieux. Donc si je porte un masque de Guy Fawles (j’aime la culture britannique), une cagoule (parce que j’ai froid), une tenue d’apiculteur (c’est bon le miel !), je risque 150€ et/ou un stage de citoyenneté. Je rappelle que la loi est universelle en France : elle s’applique sur tout le territoire et à tout les citoyens.
Et si on l’utilise que pour certaines franges de populations, on faudra guère mieux que les nazis[5] avec les juifs… Pauvre France.
Pas besoin d’attendre 2017 pour avoir des lois sans morale. Si même le « socialisme » s’y met, qui fera du social ?
Pas d’autres commentaires. Désolation, désolation.

Les gens s’en foutent

Sunday 29 June 2014 à 15:48
Les gens s’en foutent que leurs courriels soient lu.
Les gens s’en foutent qu’ils soient pistés avec les cartes fidélité, de crédit, le GPS, leur historique de navigation.
Les gens s’en foutent qu’ils soient fichés parce qu’ils connaissent quelqu’un qui connait quelqu’un de suspect.
Les gens s’en foutent qu'ils soient fichés avec des données biométriques pour lutter contre le terrorisme.
Les gens s’en foutent de l’ascension du fascisme et d'une prise de pouvoir comme en 1933.
Les gens s’en foutent qu'on les empoisonne à coup de pesticides, de conservateurs et d'autres merdes.
Les gens s’en foutent que le monde s'embrase, que les dictateurs gagnent, que la guerre civile tue des peuples entiers.
Les gens s’en foutent que des pays entiers disparaissent sous le désert ou la mer.
Les gens s’en foutent que les terres agricoles disparaissent sous des constructions.
Les gens s’en foutent que le monde devienne de plus en plus violent, où un machisme très fort commence dès le collège (et même avant).
Les gens s’en foutent que les femmes soient méprisées.
Les gens s’en foutent que la biodiversité qui les protège et qui les nourrit disparaisse.
Les gens s’en foutent que les multinationales aient plus de pouvoir que les États et que ces derniers soient impuissants.
Les gens s’en foutent que des gens se fassent tabasser à mort pour leur religion, couleur de peau ou autres détails.
Les gens s’en foutent de perdre leur liberté.
Les gens s’en foutent que de plus en plus de choses soit privatisées. Même leur corps, leurs pensées, leurs émotions ne leurs appartiennent plus.
Les gens s’en foutent qu’on détruise leur histoire à coup d'explosif et de propagande.
Les gens s’en foutent qu'on transforme leur avenir en marché.
Les gens s’en foutent que l'Europe ne soit plus qu'un marché et plus un rêve de paix.
Les gens s’en foutent que des minorités se fassent massacrer pour leurs terres ou des raisons idéologiques.
Les gens veulent du spectacle. Panem et circenses. Ils veulent l'illusion d'un confort, sans se soucier d'un lendemain. S'ils savaient, ou plutôt, s'ils voulaient savoir, ils se battraient. Car il sera trop tard et on perdra tout.
C'est moins le bruit des bottes qu'il nous faut craindre aujourd'hui que le silence des pantoufles.


Thierry Van Humbeeck (ou un autre)

La vidéoprotection

Saturday 28 June 2014 à 14:40
En faisant mon trajet quotidien, je passe chaque jour devant une caméra de surveillance. Ou plutôt de vidéo-protection, selon la novlangue politique (les caméras ne sont pas encore capables de lancer un champ de force de défense). Par son existence même, elle démontre l’absurdité du concept. Cette caméra filme un parking, avec la présence de conteneurs poubelles et l’entrée de jardins ouvriers. Ce n’est pas une zone sensible : ce n’est pas une banque, ni une bijouterie. Ma ville n’est pas non plus un terrain de guerre : juste une agglomération périurbaine remplie de petits vieux. Et pourtant, les yeux inquisiteurs du « bienveillant » Big Brother guettent. Mais pourquoi fichtre les caméras sont-elles nocifs pour nos libertés ? Les caméras sont des outils technologiques relativement chers. En surcroît de ce coût initial, il faudra payer des personnes pour regarder ces vidéos. Il faudra aussi des supports pour les stocker. Finalement, cela à un coût pour la collectivité. L’intérêt est aussi limité. Certes, on voit qui a commis un méfait. Mais, généralement, cette personne, si elle est futée, se cachera le visage. Ou, si on arrive à l’identifier, on essaie de la retrouver, ce que va pas forcément s’amuser à faire la police municipale, qui dira qu’elle a autre choses à faire ou qu’on n’a pas assez de preuves (histoire vraie). De plus, il faut mesurer l’intérêt de celles-ci. Combien de temps une caméra tourne par rapport à la durée pendant laquelle elle filme quelque chose d'anormal ? Le rendement est très faible. Ainsi vient la notion de non-rentabilité, avec les coûts développés ci-dessous. Coûts financiers, avec nos impôts je rappelle. On remarque aussi que les policiers utilisent les caméras pour un autre but que celui de départ : le voyeurisme. Pas agréable n’est-ce pas ? Au final, on devrait peser dans la balance le pour et le contre de la vidéosurveillance. Le viol des libertés (on regarde qui fait quoi) et le manque de rentabilité font en sorte que la vidéosurveillance coûte trop par rapport aux bénéfices. Mais le problème n’est pas là. Il vient du paradigme que l’on doit sanctionner. Et si on éduquait plutôt les personnes, les futurs citoyens, à respecter son prochain, à respecter les biens communs ? Plus efficace non ? On traiterait là le problème à la racine et non les conséquences, les effets. Les caméras, factices ou non (si on ne sait pas si elles marchent, on tendrait à réagir en partant de l’hypothèse qu’elle marche) est donc une perte des libertés fondamentales. C’est donc un problème d’éducation, de politique à long terme que ne veulent pas mener les politiciens, bridés à l’échelle du prochain mandat.
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